Les marais salins de Hyères
Bonjour à tous !
Avec l'autorisation de Simon, j'apporte ma modeste contribution pour faire vivre ce blog et vous faire découvrir des sites naturels remarquables.
Habitant à Toulon, j'ai souvent eu l'occasion de visiter les marais salins de la ville d'Hyères-les-Palmiers. Il y a en réalité deux sites appartenant au Conservatoire du Littoral et co-gérés par le Parc national de Port-Cros et la Ligue de Protection des Oiseaux (LPO). Depuis l'arrêt de l'exploitation du sel, ces sites bénéficient d'une protection intégrale. Ils accueillent une avifaune remarquable (environs 200 espèces répertoriées) qui fera le bonheur des ornithologues.
L'accès au public est très réglementé. Il faut s'inscrire à des sorties organisées régulièrement par la LPO pour pouvoir visiter les sites. Le premier est le site des Pesquiers qui se trouve sur le tombolo de la Presqu'île de Gien. Si l'on possède de bonnes jumelles et que l'on ne souhaite pas s'inscrire aux visites, il est quand même possible de faire d'intéressantes observations à partir de la route de l'Almanare qui longe les Pesquiers. On peut assez facilement observer le grand cormoran, la mouette rieuse, l'échasse blanche, l'avocette élégante, des sternes (pierregarins et caugeks), le vanneau huppé, le tadorne de Belon et surtout les fameux flamans roses ! C'est en effet, un des seul lieu en France où il est possible de voir des flamans roses, même si l'unique site où ils se reproduisent reste la Camargue.
Le second site correspond aux Vieux Salins qui se trouvent en direction de La Londe lorsqu'on longe la côte. L'accès y est également encadré, mais de la même façon que pour les Pesquiers, on peut longer le marais salins grâce à la route piétonne des plages. Il n'est alors pas rare de croiser la nonchalante aigrette garzette, le héron cendré, les flamants roses et plus rarement la grande aigrette ou les très actifs chevaliers guignettes et autres !
Précision importante, je conseil de visiter ce haut-lieu de l'ornithologie varoise au printemps. Cette période est la plus favorable en terme d'observation. Il est même possible de suivre l'élevage des jeunes avocettes et des jeunes échasses à moins d'une trentaine de mètres sans les déranger le moins du monde !
Voilà, j'espère que cette courte présentation des salins d'Hyères vous donnera l'envie de vous y ballader et d'y faire des observations intéressantes !
Alex
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